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Des racines et des arbres
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21 décembre 2019

Madeleine Ducasse-Sosa 5

Bien sûr je l’ai connue, mais quand j’ai fait sa généalogie ce qui m’a frappée c’est l’enchainement des pertes autour d’elle quand elle n’était qu’une petite fille.

65MAMIE

Elle naît le 19 décembre 1890 à Saint-Martin de Seignanx à Bicha. Ses parents Jean Baptiste Ducasse et Amélie Boué sont mariés depuis 4 ans. Ils se sont en effet mariés le 16 janvier 1886 à Saint-Martin-de-Seignanx. Contrairement à ce que je pensais jusqu'à hier soir elle n'est pas la première née. En effet en commençant à compléter cet article, j'ai trouvé que 4 ans entre le mariage et le premier enfant c'était un peu long et je me suis demandée si il n'y avait eu un autre enfant, et j'ai trouvé la naissance d'un petit Pierre le 1er mars 1888. Ce petit garçon meurt au bout de seulement 7 jours.

Le 5 avril 1894 naît son frère Jean pour l'état civil que vous connaissez sous le nom de Gentil. Entre temps la famille a déménagé pour s'installer à Lesbouyries de Bas.

En 1897 alors qu’elle n’a que 7 ans, naît né et meurt le même jour (3 fevrier 1897) un petit frère prénommé Jean lui aussi.

Son grand-père Pierre Ducasse décède le 19 novembre1899 au Peyré. Sa deuxième épouse Madeleine Pesqué est décédée quelque mois avant le 27 mai de la même année.

Puis c’est le tour de son autre grand-père Gentillou Boué le 14 avril 1900 à Bisquiort.

Et surtout elle perd sa mère Amélie Boué agée de seulement 38 ans, le 18 avril 1901, elle n’est âgée que de 11 ans .

Suivront en 1902, le 27 février, sa grand-mère Jeanne Doyé à Petit Bouniort, et son petit frère Paul âgé de 18 mois.

En 5 ans elle a perdu 6 membres de sa proche famille. Elle quittera l’école au décès de sa mère pour s’occuper de ses deux petit frères Gentil qui vient d’avoir 7 ans et Paul  âgé de 5 mois.


Un an après le décès de sa mère son père qui a 43 ans,se remarie le 18 avril 1902 avec Jeanne Pourteau. De cette union naitront trois enfants Justin en 1903, Emile en 1906 et enfin Maria en 1911. Entre 1903 et 1906 la famille a déménagé au Laya. Et sur la route entre le Laya et le bourg se trouve Moussehons où habite un certain Jean Henri Fortabat.

Capture d’écran 2019-12-21 à 11

 

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20 décembre 2019

Quelques histoires particulières

Faire de la généalogie c’est remonter petit à petit nos ancêtres le plus loin possible. Au bout d’un moment on ressent une frustration en alignant des dates de naissance, de mariage ou de décès. Qui donc étaient-ils ? Quel était leur caractère ? Quelle histoire se cache derrière un nom et de simples dates ? Je rêve parfois de remonter dans le passé pour les rencontrer certaine que quelques uns me décevraient, me feraient peut-être un peu honte ou au contraire me toucheraient ou forceraient l’admiration. Certains ne me marquent pas, je les redécouvre avec surprise à chaque fois. Étaient-ils ternes à ce point dans la vie que cela s’est transmis à travers les siècles ?
Et puis il y a ceux que je connais bien, parfois parce qu’ils m’ont résisté ou me résistent encore, ou parce que à travers quelques évènements ou documents on peut deviner leur histoire ou leur caractère.

20 décembre 2019

Les prénoms

Les prénoms qui dominent sont très nettement Jean et Pierre chez les garçons et Jeanne et Marie chez les filles.

Dans une même fratrie on peut trouver 2 ou 3 Jean ou Jeanne . Quel manque d’imagination pourrait-on dire.Mais ce n’est pas tout à fait cela. Le prénom donné lors du baptème n’est pas toujours celui que portera la personne dans la vie courante c’est le prénom du parrain ou de la marraine.
J’ai été confrontée à ce problème dès mes premières recherches. En effet j’avais interrogée ma "mamie de Martin", Madeleine Ducasse, pour savoir les noms et années de naissance de ses parents et beaux-parents. Me voilà donc partie à la mairie à la recherche de Jean Baptiste Ducasse et Amélie Boué nés respectivement en 1858 et 1863 et autres Fortabat et Pesqué. J’ai trouvé très rapidement Jean Baptiste mais aucune Amélie Boué cette année là, il y avait seulement une Marie Boué. Revenue bredouille à La Haurie j’en ai parlé à mamie qui aussitôt m’a répondu : «  Ah mais c’est elle, son prénom à la naissance c’était Marie ».

Sans titre-1

 

Jusqu’au début du XX° ne sont indiqués qu’un prénom et donc on ne connait que très rarement les prénoms d’usage. Ensuite il y a plusieurs prénoms le prénom d’usage étant le second...ou pas . Pierre Claude Fortabat est bien Claude Fortabat.
Connaissez vous Jean François Fortabat fils de Jean Henri et Madeleine Ducasse ? Vous le connaissez bien sûr, mais sous le nom de Armand .

Je me suis récemment arrachée les cheveux avec les recensements à Ondres pour le couple collatéral Dominique Jean Seosse-Ducassou Gracy Anne Gracieuse. Seosse peut être Ciosse et Ducassou Ducasse. Leur prénoms ne sont pas toujours les mêmes, et ceux de leurs enfants n'en parlons pas. Heureusement ils habitent la même maison ce qui permet de les suivre. Je me suis demandée pourquoi cela variait autant. Est-ce une volonté de leur part de cacher à des gens venus d'ailleurs leur vrai nom, parlent-ils avec un accent que les gens de la ville ne comprennent pas ou sont-ils un peu simplets  ? 

20 décembre 2019

Les patronymes

Les variantes
Je suis toujours très amusée quand je demande un nom de famille que l’on me dise : « attention mon nom c’est avec 2 T ou -er et pas -é… ». Si seulement c’était aussi simple.

Les cas les plus courants , ce sont les lettres doubles ou pas comme pour :  Laffitte, Lafitte, Laffite ou Lafite. Un h en plus ou pas comme pour Niorte, Niorthe

Il y a les variantes pour certaines lettres typiques du Sud Ouest : B ou V ,  H ou F . Par exemple à Pessac Vivrac peut être aussi Bivrac, Bibrac ou Vibrac. Un même individu lors de son mariage et de la naissance de ses enfants verra son patronyme écrit de ces différentes façons. Il y a aussi Hargue ou Fargue, Lahaurie, Lafaurie etc..

Et le plus difficile ce sont les noms écrit de façon totalement différente en fonction de la phonétique. Et on peut dire que cela ne facilite pas les recherches en particulier sur internet.
En voici quelques exemples:
-Seosse, Sihosse, Ciosse, Siosse
-Hayet , Haië, Haiet
-Foy, Fois
-Duplaceau, Duplassot, Du Placeu, Placeau, Placeu
-Castagnos, Castagneaux
-Lahillade, Lafeuillade

Et puis un Ducasse peut se transformer en Ducassou et vice versa.

Leur signification

Les noms de famille peuvent être des noms de métiers (ex: Charpentier), des caractéristiques physiques (ex:Lebrun), des prénoms (ex:Pierre) ou des noms de lieux et cela est vrai dans les autres pays. La particularité du Pays Basque et du Pays Gascon est qu’il s’agit de 93% de noms de lieux, chaque chef de famille étant identifié par le nom de sa maison.

Fortabat et Hontabat.
Ces deux noms sont-ils basques ou gascons ?
On peut les rapprocher du nom d’Ostabat , village situé dans le Pays Basque près de Mauléon. Donc c’est basque. Et bien non car Ostabat est le nom d’origine latine du village, son nom basque étant Izura. Ostabat dérive du latin « Hostavallem » signifiant la vallée de l’hospitalité. On le retrouve mentionné sous cette forme dans le guide du pèlerin de Saint Jacques datant du XII°. En effet Ostabat se trouve à la jonction de plusieurs chemins de Compostelle et y étaient regroupés de nombreuses hostelleries, hospitals etc .
Dans le Sud Ouest , les noms de lieux se terminant par -bat correspondent à des lieux dans une vallée, un creux, en bas. Comme Bellebat en Gironde.

Pour en revenir à nos noms de famille, il est facile de trouver la signification de Hontabat : la fontaine d’en bas, du vallon, du creux. Ainsi au XVII° on trouve dans les registres une maison à Tarnos appelée Houn dou bas ou Houn dou bat  elle n’est pas dans une vallée mais près de l’Adour en contrebas près d’une source . A l’heure actuelle elle est devenue Houndebosc, il est vrai qu’entre le XVII° et maintenant un bosquet a poussé. Il y a une deuxième maison appelée Hontabat en 1810, difficile à repérer aujourd’hui car plus ou moins sur le trajet de l’autoroute, mais là, il y a bien et un creux et une source.

Quant à Fortabat , c’est toujours le mystère. Le  « -abat » a surement la même signification. Fort pourrait être la personne forte mais également le prénom Fort, fréquent au Moyen Age et que j’ai également rencontré au XIX°. Mais la formation du nom de famille avec l’association d’un nom de personne et d’un nom de lieu est très peu probable. Ce qui pourrait être plus logique c’est la formation à partir de Hort- (venant du latin hortus ) signifiant jardin, d’où le jardin d’en bas. Mais les noms dans ce coin du Sud Ouest venant de hortus ont plutôt donné Orthevielle comme nom de lieu ou Ortet comme nom de famille donc sans le « h ». Le mystère reste.

Un autre nom apparait avec la même origine c’est le patronyme Bats

Ducasse-Ducassou : chêne, ou lieu planté de chênes.

Paquet : porteur de paquet, porteur ou marchand de fagot.

Lesca: endroit où croit l’esque (esca en latin) qui est une sorte de plante des marais.


20 décembre 2019

Les métiers

Les métiers ne sont pas toujours indiqués dans les actes d’état civil ancien, soit par oubli soit parce que dans les villages il va de soit que l’on a à faire à des laboureurs ou cultivateurs. Je ne tiens donc compte que des métiers qui sont identifiés,  soit 56 côté Fortabat et 61 côté Paquet.
Comme pour la très grande majorité des français nos aïeux travaillaient la terre. Là encore je vais séparer les Fortabat et les Paquet car il y a une nette différence entre les deux.
Chez les Fortabat les métiers de la terre sont les plus représentés, avec 61 % de cultivateurs/laboureurs/métayers, cela s’explique facilement puisque la plupart habite en milieu rural.
Chez les Paquet il y a une plus grande diversité professionnelle seulement 35% de cultivateurs /laboureurs.

 

FORTABAT

PAQUET

CULTIVATEUR/LABOUREUR

31

19

MENAGERE/ETAT DE LABEUR

11

7

FORGERON

2

 

MAÇON

1

3

MARCHAND

2

1

MAITRESSE DE DOMAINE

1

 

PROCUREUR

2

1

TISSERAND

1

1

CALFAT

 

1

CHARRON

 

1

CHIRURGIEN

 

1

COMPTABLE

 

1

COUTURIERE

 

1

DOMESTIQUE

 

5

CHANTEUR LYRIQUE

 

1

CONCIERGE

 

1

MENUISIER

 

2

MENDIANTE

 

1

MODISTE

 

1

SCIEUR DE LONG

 

1

DOUANIER

 

1

TAILLEUR

 

2

TAILLEUR DE PIERRE

 

1

ARMURIER

 

1

BLANCHISSEUSE

 

2

Je n’ai indiqué que le métier exercé le plus longtemps ou en « fin de carrière » nos ancêtres pouvant changer de travail au cours de leur vie.
Par exemple Jean Doyé est d’abord tisserand, un des métiers les plus bas de l’échelle sociale, avant de devenir laboureur.
Pierre Marcel Paquet est comptable avant de faire une carrière de chanteur lyrique. Raymond Lesca est désigné comme gémier (gemmeur) à son mariage, puis résinier à la naissance d’un de ses enfants ; il habite alors Ondres. Il part ensuite à Bayonne pour être préposé à l’octroi et enfin concierge des abattoirs à Saint Esprit.
Jean Baptiste Froment est tailleur d’habit en arrivant à Pessac avant de devenir aubergiste.

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20 décembre 2019

Décès

L’acte de décès est le plus difficile à trouver.

Cela s’explique par quatre raisons.  
- La première évidente est que quand une personne naît on ne peut savoir combien de temps elle vivra et cela peut aller de quelques jours à 90 ans ou plus « Il n’est rien de plus certain que la mort ni de plus incertain que l’heure d’icelle » ainsi commencent généralement les testaments, jolie manière de dire la même chose.
- La deuxième est qu’une personne donnée peut partir vivre ailleurs. Il y a bien sûr le cas des migrants  mais également le cas des personnes âgées veuves qui partent habiter chez un enfant dans le village d’à côté dans le meilleur des cas, mais parfois plus loin.
- La troisième est que le prénom d’usage n’est pas le prénom de baptême. Ainsi une personne âgée isolée peut être connue de ses voisins qui déclareront son décès sous un prénom différent de celui de son baptême ou de sa naissance . Sans aller chercher bien loin Claude Fortabat est connu sous ce seul nom par tous ses amis et même sa famille alors que son prénom pour l’état civil est Pierre Claude et parfois uniquement Pierre.
Il y a aussi le cas des décès accidentels sur la route ou par noyade dans un village pas forcément lointain mais où la personne n’est pas connue.
- Enfin l’acte de décès est souvent laconique donnant peu d’indications. Les personnes qui le déclarent sont généralement des voisins, l’âge est approximatif. Il n’est pas rare d’avoir une différence de plus de 5 ans entre l’âge réel et l’âge donné pour une personne âgée. Et il n'est pas simple de s’y retrouver quand les prénoms sont Jean, Pierre, Jeanne ou Marie. On saura ou pas si la personne est déjà veuve, avec un peu de chance le conjoint est nommé. Si il s’agit d’un enfant les parents sont mentionnés.

Lieux des décès

 

 

 

 

 

FORTABAT

PAQUET

Total

Non trouvés

34

16

50

Landes

81

59

140

Saint Martin de Seignanx

60

15

75

Tarnos

4

16

20

Saint André de Seignanx

2

2

4

Saubrigues

3

 

3

Biaudos

 

1

1

Saint Martin de Hinx

5

6

11

Labenne

2

6

8

Ondres

2

10

12

Boucau

1

 

1

Orx

1

 

1

Saint Laurent de Gosse

1

 

1

Sainte Marie de Gosse

 

2

2

Dax

 

1

1

Gironde

0

21

21

Bordeaux

 

10

10

Pessac

 

7

7

Merignac

 

1

1

Landiras

 

3

3

Pyrénées Atlantiques

2

6

8

Bayonne

 

2

2

Saint Esprit

 

3

3

Urt

1

 

1

La Bastide Clairence

1

 

1

Pau

 

1

1

Autres départements

 

 

 

Paris

1

 

1

Avignon

 

2

2

Marseille

 

1

1

Saint Beat

 

1

1

Longévité

On pense couramment que nos ancêtres ne vivaient pas longtemps et bien ce n’est pas tout à fait vrai.
J’ai ainsi relevé dans l’ensemble de mon fichier de généalogie l’âge au décès quand il était connu.
La première colonne indique l’âge moyen au décès, d’une part de 1633 à 1999, puis XVII°, XVIII°, XIX° et XX°.
Puis viennent les âges minimum et maximum au décès, le nombre total de décès trouvés. Je les ai ensuite répartis par tranches de 10 ans. La dernière colonne indique l’espérance de vie que l’on a quand on a atteint 20 ans.
Au XVII° je n’ai pas suffisamment de données pour que cela soit significatif.
Mais on voit très vite que aux XVIII° et XIX° la mortalité infantile est prédominante allant jusqu’à 37% pour les 0-10 ans au XVIII°. Elle diminue très significativement au XX°.
Une fois passé le cap de l’enfance et surtout des 10 premières années, l’espérance de vie augmente beaucoup. Un enfant né entre 1700 et 1799 a, à sa naissance, une espérance de vie de 34 ans. Si il survit aux maladies infectieuses et aux différentes carences jusqu’à 20 ans, son espérance de vie devient de 55 ans soit 21 ans de plus.

 

MOY

MIN

MAX

NB

0-10

10-19

20-29

30-39

40-49

50-59

60-69

70-79

80-89

>90

Esperance

 à 20 ans

1633-1999

44

0

99

1022

267

31

63

68

59

106

148

189

89

12

60

1633-1699

34

2

63

9

1

 

1

5

1

 

2

 

 

 

38

1700-1799

34

0

90

344

129

10

17

29

25

43

44

32

13

2

55

1800-1899

44

0

97

524

136

16

37

26

30

51

75

110

41

2

60

1900-1999

66

0

99

145

5

1

8

8

3

12

28

44

29

7

69

Si on compare de la même façon la lignée Sosa , on gagne en longévité  ce qui est normal puisque nos ascendants ont forcément dépassé l’enfance pour avoir eux même des enfants. Le décès entre 10 et 19 ans étant survenu à 19 ans.
Cela permet de voir que finalement on pouvait atteindre les 80 ans voire 90.
Pour mémoire Aliénor d’Aquitaine meurt en 1204 à l’âge de 82 ans et c’était pourtant il y a bien longtemps.

 

MOY

MIN

MAX

NB

0-10

10-19

20-29

30-39

40-49

50-59

60-69

70-79

80-89

>90

Esperance 

à 20 ans

1633-1999

64

19

97

274

 

1

2

20

17

50

67

79

33

6

65

1633-1699

44

26

69

9

 

 

1

4

1

1

2

 

 

 

44

1700-1799

60

19

90

124

 

1

1

12

10

28

34

28

8

2

61

1800-1899

68

33

97

119

 

 

 

3

6

18

27

43

20

2

68

1900-1999

72

38

91

21

 

 

 

1

 

3

4

8

3

2

72

Cause des décés


Les causes des décès sont rarement indiquées. Dans la lignée Sosa il y a 3 cas où cette cause est mentionnée:
- Marie Dugay (63) décède le 21/2/1871 lors d’un accouchement
- Celestine Labadie (59) est victime du choléra le 19/9/1855
- Et Baptiste Alexandre Pesqué (18) succombe à une apoplexie cérébrale âgé de 90 ans tout de même le 1/8/1906.

Les décès par maladie
Si on élargit à l’ensemble des collatéraux  il y a quelques cas de maladies mentionnées telles que la dysenterie, la tuberculose, la variole, l’appendicite. C’est uniquement au XIX° qu’apparaissent ces indications.
Quand à la mère de notre grand mère  Madeleine Ducasse il semble bien qu’elle soit décédée à cause d’une pneumonie en 1901. Moins de cinquante ans plus tard apparaissait la pénicilline qui aurait pu la sauver.
Bien que les causes ne soit pas données on peut soupçonner une épidémie quand dans les registres, lles décès sont beaucoup plus importants certaines années ou certains mois. Ils concernent alors les enfants en bas âge, les personnes âgées, mais aussi les personnes dans la force de l’âge. Ainsi dans une même maison vont disparaitre à quelques jours d’intervalle 4 ou 5 personnes voire plus.

Les décès par accident .
Une certaine Marie Miremont qui en 1794 est âgée de 59 ans meurt après une chute d’un arbre.
Une cause que l’on retrouve souvent indiquée dans la région du Seignanx est la mort par noyade qu’elle soit dans l’Adour ou en mer.

Ce que je n’ai pas trouvé dans notre ascendance directe ce sont des décès lors des différentes guerres (en dehors des famines occasionnées), pas de guillotinés lors de la Révolution, pas de suicide, pas de meurtre (quel dommage pour ce dernier cas, cela m’aurait amené à conduire des recherches dans les registres judiciaires !)

20 décembre 2019

Mariages

Le deuxième acte important en généalogie et dans la vie d’un individu est l’acte de mariage

Que nous indiquent les actes de mariage

Jusqu’à la Révolution c’est pour la généalogie l’acte le plus intéressant.

Selon les époques, il indique en plus du nom des deux époux, leur âge ou leur date de naissance ainsi que le lieu. Le métier est le plus souvent indiqué. Mais ce qui est d’un apport plus important c’est que sont indiqués les noms et prénoms des parents des mariés, leur lieu de résidence, s’ils sont en vie au moment du mariage, et sinon leur date et lieu de décès. C’est ainsi qu’en demandant l’acte de mariage de Félix Lesca et Jeanne Rouet j’ai pu donner à mamie Thérèse les noms de ses grands parents, chose qu’elle ignorait totalement.

Capture d’écran 2019-12-20 à 14



Avant la Révolution l’acte de mariage est beaucoup plus laconique :
«ce jour ... j’ai donné la bénédiction nuptiale à untel et une telle, mes paroissiens»

De temps en temps les témoins sont cités avec leur lien de parenté mais cela reste extrêmement rare. Si l’un des mariés n’est pas «de nos paroissiens», est indiquée sa paroisse d’origine ou de résidence.
On y trouve quelquefois des dispenses des parents. Dans nos 8 premières générations il n’y en a pas mais au delà j’en ai retrouvé plusieurs.

Il est précisé si les mariés sont majeurs ou mineurs, si les parents sont consentants. On se rend compte ainsi qu’un homme de 35 ans, majeur, doit avoir le consentement de ses parents. Ceci variant selon les époques.

Une autre indication est normalement obligatoire : les époux signent-ils ainsi que les témoins ? Cette signature manque la plupart du temps chez des ancêtres essentiellement paysans, et il est toujours émouvant dans voir une, malhabile ou affirmée selon les cas.

Le nombre de mariages  

Théoriquement jusqu’à la huitième génération il y a 127 mariages chez les ascendants.

L’existence de 3 pères inconnus fait disparaître 13 mariages , il y a 1 union hors mariage (Pierre Doyé-Marie Pincemaille).

Mais d’autres mariages ne sont pas trouvés car le lieu et/ou date manquent avec aucune piste pour l’instant et qui demandent plus de recherches, ou des archives non encore consultables sur internet.
Dans deux cas le lieu est connu mais acte non retrouvé, c’est le cas  de Etienne Duplaceau (66)-Catherine Graciet (67) et de Charles Darrigues(68)-Françoise Novion (69)  qui se sont mariés entre 1766 et 1767 à Saint Martin de Seignanx et dont les actes ne sont pas dans les archives. Il y a pour cela trois possibilités : actes non transcrits, actes transcrits mais non lisibles ou actes transcrits au milieu d’autres actes à une autre date comme cela arrive parfois.

Lieu des mariages

Dans 90 cas les lieux sont connus avec certitude.
La répartition des lieux est sans grande surprise peu différente de celle des naissances. La majorité a eu lieu dans les Landes avec 72 mariages, suivi de la Gironde avec 9 mariages et ensuite des Pyrénées Atlantiques avec 7 mariages.

Seuls 3 mariages ont eu lieu hors de ces 3 départements. Il est normal de trouver peu de mariages hors de ces 3 départements puisque les migrants y ont été attirés, et y sont restés.
Hors de ces 3 département nous avons deux mariages sur les lieux d’origine des ascendants, il s’agit du mariage à Paris du couple  Jean Etienne Pincemaille (186)-Madeleine Doyen (187) et à Avignon du couple Pierre Julien Gatellie (194)-Marie Fayet (195).
Le troisième mariage a lieu à Oraison dans les Alpes du Sud il concerne le couple Bertrand Paquet (96)-Marie Gatellie (97). Rappelons que Bertrand Paquet est soldat dans l’armée napoléonienne et revient de campagne soit en Italie soit en Egypte, je dirai donc qu’il s’agit d’un lieu de circonstance.

Sans titre-1

Si on regarde plus près les Landes, on verra que les mariages on eu lieu majoritairement à Saint Martin de Seignanx avec 39 sur les 72, suivi par Tarnos avec 10 mariages.
Et dans l’ensemble les mariages Fortabat sont plus concentrés sur quelques communes que les Paquet
Le mariage Fortabat à Bordeaux pourrait se retrouver dans les deux familles puisqu’il s’agit du mariage Claude Fortabat-Pierrette Paquet

 

FORTABAT

PAQUET

TOTAL

Landes

42

30

72

Saint Martin de Seignanx

32

7

39

Tarnos

3

7

10

Saint André de Seignanx

2

1

3

Saubrigues

3

 

3

Biarrotte

1

 

1

Saint Martin de Hinx

1

3

4

Labenne

 

3

3

Ondres

 

5

5

Saint Barthelemy

 

1

1

Saint Jean de Marsac

 

1

1

Sainte Marie de Gosse

 

2

2

Gironde

 

 

 

Bordeaux

1

2

3

Pessac

 

3

3

Bruges

 

1

1

Illats

 

1

1

Landiras

 

1

1

Pyrénées Atlantiques

 

 

 

Bayonne

 

 

3

Saint Esprit

1

2

3

La Bastide Clairence

1

 

1

Autres départements

 

 

 

Paris

1

 

1

Avignon

 

1

1

Oraison

 

1

1

Les remariages

On parlera des remariages mais aussi des autres unions multiples.
Il y a au total 21 unions doubles.

Remariage après divorce

Il y en a un seul. Pierre Marcel Paquet (12) et Jeanne Rechou (13) divorcèrent après 23 ans de mariage, seul Pierre Marcel se remariera 9 ans plus tard. Il est bien sur normal de ne trouver qu’un divorce, ceux ci étant très mal vus dans le passé.

Les unions multiples.

Pour 2 d’entre elles le mariage se fera après la naissance d'un enfant naturel, Catherine Réchou (27) et Marthe Darbon (51) après avoir eu des enfants hors mariage ont convolé en justes noces avec un autre homme et auront d’autres enfants avec leur mari.

Quant à Marie Pincemaille (93) elle aura une relation extra-conjugale alors qu’elle est veuve depuis 10 ans.

En ce qui concerne les hommes il est impossible de savoir s’ils ont eu des relations extra-conjugales avec à la clé un enfant.

Les mariages après veuvage

Deux femmes se remarient après le décès d’un premier époux et 14 hommes vont se remarier après le décès de leur épouse.

Il y a aussi le cas de Salvat Boué (88) qui se serait marié avec Marie Duhalde puis avec Marie Etchessary (89) mais il semble que ce soit en fait la même personne.  Marie Duhalde étant le nom de la mère de Marie Etchessary, je pense qu’il y a eu une erreur de transcription.

Pour les deux veuves leur nouveau mariage survient 14 et 18 mois après la perte de leur mari. Marie Hayet (153) a alors 3 enfants entre 3 et 10 ans. Anne Niorthe (71) en a 4, l’aîné a 7 ans et le dernier 18 mois à la mort de son père. A cet époque là nourrir des enfants en étant seule ou seul est quasiment impossible et explique les remariages aussi précoces. Les femmes ont absolument besoin des hommes pour le travail des champs, et les hommes ont absolument besoin des femmes pour s’occuper de la maison, de la basse-cour et des enfants.

Chez les hommes 6 d’entre eux vont se remarier très rapidement après le décès de leur première épouse.
Par exemple notre arrière grand-père Jean Baptiste Ducasse (10)  se remarie jour pour jour un an après le décès d’Amélie Boué (11) avec Jeanne Pourteau. Il est vrai qu’il est en charge de 3 enfants Madeleine (notre grand mère), Gentil et le petit Paul qui n’a que 5 mois au décès de sa mère. Il est probable que cet enfant était fragile car il décèdera à son tour peu de temps après ce nouveau mariage.
Dans trois autre cas le remariage survient également après 1 an de veuvage .Il s’agit de Pierre Ducasse, Pierre Niorthe et Jean Darrigues. Les deux premiers ont également des enfants en bas âge Jean Baptiste Ducasse a 3 ans à la mort de sa mère, et Pierre Niorthe a une fille Anne d’à peine 2 mois. Pour Jean Darrigues, c’est différent car sa fille Marthe a déjà 7 ans.
Pierre Fortabat et François Dupreuilh attendrons 2 ans  alors que Pierre a eu six enfants avec un dernier de quatre ans et François huit et un bébé de 6 mois .

Dans ces différents cas la présence d’une femme à leur côté est rendue nécessaire pour élever les enfants et explique des remariages qui peuvent nous sembler prématurés.
Deux autres aïeuls vont attendre plus longtemps. C’est le cas de Dominique Rechou qui se remarie après 5 ans et surtout  Pierre Darmagnac après quatorze ans de veuvage, et bien que sa fille soit née au moment du décès de sa mère.

Pour les autres ascendants je ne peux pas en dire plus car il me manque soit le nom de la première femme, soit sa date de décès, ou la date du remariage.


L’âge au mariage
Les hommes se marient en moyenne à 29 ans et les femmes à 22-23 ans et l’écart d’âge moyen des couples est de 7 ans.
L'homme le plus jeune au mariage a seulement 18 ans et le plus âgé 49 ans. Tandis que chez les femmes la plus jeune à se marier a 14 ans et la plus âgée 35 ans.
En général ce sont les hommes qui sont plus âgés dans le couple, mais un couple dénote avec 10 ans d’écart entre Marie Belloc (139) qui se marie à 28 ans alors que Etienne Novion (137) a 18 ans.
L’écart d’âge le plus important est de 28 ans, il concerne deux couples : Charles Darmagnac (116), 46 ans au mariage, et Jeanne Léglise (117), 18 ans, ainsi que Jean Hayet (182), 49 ans et Jeanne Lavocat (183), 21 ans.

Quand se mariait-on?

Répartition  mensuelle des mariages

Sans titre-1

On voit très rapidement que contrairement à maintenant les mariages ont plutôt lieu en automne ou en hiver avec deux mois surreprésentés, les mois de février et de novembre, et à un degré moindre le mois de janvier.
Cela correspond tout à fait à ce qui se faisait autrefois. En effet on évitait les périodes des grands travaux des champs de l’été, fenaisons, moissons, vendanges, et il y avait les interdits religieux qui imposaient de ne pas se marier pendant l’Avent, le Carême et le mois de Marie.

Répartition hebdomadaire des mariages

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La répartition chez nos ascendants est un peu différente de ce qui se passait en règle générale. En effet,  on se mariait effectivement plutôt le mardi ou éventuellement le mercredi, ce qui permettait de faire la fête pendant deux jours, mais le dimanche jour de messe était proscrit ainsi que le vendredi jour de la mort du Christ et jour de jeûne. Le jeudi était évité pour ne pas avoir de restes à manger le vendredi jour de jeûne. Le samedi et le lundi était trop près de la messe du dimanche. Dans notre ascendance, on se marie tous les jours mais un peu plus le mardi.

Pour l’heure par chance il y avait moins de contraintes et les veufs avaient même tendance à se marier la nuit pour éviter le charivaris.

Pourquoi se mariait-on ?

On ne se fera pas beaucoup d’illusions, les mariages d’amour n’étaient pas la règle même chez les paysans. Souvent on faisait semblant de croire que le choix revenait aux intéressés, mais le choix devait se faire dans un cercle défini : pas question d’épouser un proche parent ni un étranger.
L’étranger peut être l’étranger au milieu social, un gros paysan n’épousait pas sa servante ou la fille du seigneur, ou alors il y avait de longues négociations.
L’étranger c’est aussi celui du village voisin, j’ai ainsi été frappée dans mes recherches de ne presque jamais trouver dans les registres des mariages entre ceux de Saint Martin de Seignanx et ceux d’Ondres qui pourtant n’est guère plus éloigné que Tarnos. Saint Martin de Seignanx fait partie du même cercle que Saint André de Seignanx, Orx, etc. Ondres de celui de Labenne ou Capbreton. Les deux cercles se croisent à Tarnos mais ne se mélangent surtout pas.
Les anciens géraient donc tout cela, ils connaissaient les généalogies, les inimitiés, les biens des uns et des autres. Lors d’une noce, était organisé le cortège en donnant à untel, telle cavalière et en espérant qu’ils se plairaient ou qu’ils ne se déplairaient pas. Une fois l’âme soeur repérée il fallait faire aboutir les choses. On faisait la demande aux parents de l’intéressée par le biais d’un intermédiaire ainsi en cas de refus les susceptibilités étaient épargnées. Une fois la main accordée venaient les questions du contrat de mariage, habituel autrefois.
En faisant ces recherches rien ne permet de savoir exactement comment se sont formés les couples. On peut se dire que quand le mariage est consommé avant la nuit de noce, les deux époux se plaisent,  mais quand on voit une jeune fille de 18 ans se marier avec un homme de 46 ans (ce qui en 1771 était très vieux) on peut supposer que le mariage était arrangé.

Nombre d’enfants par couple

On pense toujours qu’autrefois il n’y avait que des très grandes familles. Cela est à la fois vrai et faux. L’enfant unique existe, les familles de 2 ou 3 enfants aussi. Le plus souvent les couples ont entre 4 et 8 enfants  avec une moyenne de 5 enfants par couple. Le record est détenu par le couple Jean Lesca (224) Charlotte Bouheben (225) qui ont eu 13 enfants.
Mais avec les remariages certains ont eu plus d’enfants. Ainsi Dominique Rechou qui a eu au total 15 enfants avec ses deux mariages.
Le nombre d’enfants est peut être plus élevé car il est possible que certains enfants m’aient échappé, le nom des parents n’étant pas indiqués dans l’acte ou impossible à déchiffrer , enfants nés dans une autre commune, etc.
Par ailleurs le nombre d’enfants nés n’implique pas une grande famille. Ainsi le couple Jean Lesca-Charlotte Bouheben a perdu 5 enfants en bas âge, le couple Bernard Lajus (228)-Francoise Niorthe (229) va perdre 5 enfants sur les 10 qui naitront.

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Et puis il y a l’énigme Lesca. Mamie disait toujours que «chez mon pauvre papa ils étaient 14». Or je n’ai trouvé «que» 10 enfants dont 2 décédés prématurément au couple Raymond Lesca (28) Jeanne Darmagnac (29). Les enfants naissent tous les deux ou trois ans à Ondres puis à Bayonne . Jeanne a son premier enfant à 19 ans et le dernier à 42 ans, il est donc difficile d’envisager qu’elle ait pu avoir 4 autres enfants.Que ce soit Raymond ou Jeanne ils sont en vie au moment du mariage de Francois Felix Lesca et Jeanne Rouet, ce qui veut dire qu’est aussi exclu la possibilité d’enfants d’un autre mariage après le décès de l’un ou l’autre, d’autant que Raymond a 21 ans à son mariage et Jeanne 18 ans  et qu’il n’ont pas été mariés avant.
Si nous comptons les huit enfants restants et les deux parents, cela fait 10. Qui sont les quatre autres personnes ? Il n’y a pas encore en ligne les liste nominatives des recensements à Bayonne qui pourraient peut être nous éclairer.

20 décembre 2019

Naissances

Lorsque l’on démarre la généalogie le premier réflexe est de rechercher les actes de naissance et de remonter le plus loin possible dans le temps.Bien sur pour un individu donné connaitre son lieu et sa date de naissance est important, mais pour avancer dans l’arbre ce n’est pas toujours le plus intéressant.

Jusqu’à la Révolution que nous apportent-ils comme renseignements supplémentaires : les noms et prénoms des parents, leur âge, parfois leur profession,et dans les actes plus récents en mention marginale les dates et lieux de mariage et de décès.

Capture d’écran 2019-12-20 à 10Acte de naissance de Madeleine Ducasse le 19/12/1890 avec mentions marginales

 

Avant la Révolution les actes de baptêmes apportent plus d’éléments . En effet , en plus des parents il y a les parrains et marraines.En principe les parrains et marraines des deux aînés sont les quatre grands parents  : grand père maternel avec grand mère paternelle puis grand père paternel avec grand mère maternelle ou vice versa.

Capture d’écran 2019-12-20 à 11Acte de naissance de Jeanne Duplaceau le 25/3/1769

 

Non seulement cela permet de remonter d’une génération mais aussi cela permet de situer leur date de décès avant ou après cette date. Les choses se compliquent quand les quatre aïeuls sont décédés, mais heureusement les parrains et marraines sont le plus souvent les oncles et tantes, et ainsi par recoupement on remonte le fil.Parfois avec un peu de chance les curés indiquent quels sont les liens de parentés avec l’enfant, tante paternelle, frère aîné, ou le surprenant oncle à la mode de Bretagne. Qu’est ce que l’oncle  ou la tante à la mode de Bretagne ? Il s’agit de l’époux ou épouse de la tante et de l’oncle.

Les naissances hors mariages

Dans notre ascendance jusqu’à la huitième génération il y a peu de naissances illégitimes, et aucun enfant abandonné.

-Enfant naturel et reconnu
Du coté Fortabat il y un seul enfant qui est né hors mariage, il est reconnu et déclaré à la naissance par son père ce qui était assez inhabituel. Il s’agit de Jean Doyé (46). Je reviendrai sur son histoire ultérieurement

-Enfants de père inconnu
C’est du côté Paquet-Paquet que l’on trouve les 3 pères inconnus.
Pierre Darbon (102) et sa petite fille Jeanne Darbon (25) sont nés de père inconnu. Puis ce sera la belle fille de Jeanne Darbon , Jeanne Réchou (13)  qui naitra aussi de père inconnu.

Catherine Réchou (27)  ,la mère de Jeanne Réchou, aura deux autres enfants de père inconnu,Michel Réchou né à Tarnos le 29 septembre 1870 et décédé à l’âge de 26 ans en 1897 au Boucau, puis Joséphine Réchou né au Boucau le 19 juillet 1874. Jeanne Réchou  est quant à elle né à Bordeaux le 9 février 1879.
Joséphine ne sera reconnue par sa mère que en janvier 1894 alors qu’elle a 19 ans et qu’elle doit se marier quinze jours après. Pour Jeanne ce sera plus rapide , elle la déclarera comme  sa fille à l’âge de 9 mois.
Ces enfants ont-ils le même père, aucun indice ne permet de le dire . Pourquoi Catherine est venue à Bordeaux puis repartie? Y a-t-elle suivi le père de Jeanne , ce fameux basque parti faire fortune au Guatemala et qui aurait pu embarquer à Bordeaux.
On retrouve ensuite Catherine à Tarnos où elle épouse en 1883 Jean Dupuy avec qui elle aura 2 autres enfants :Pierre Dupuy né en 1883 et Marie Dupuy née en 1884 et décédée en 1889.
Cette Catherine Réchou est la grand mère maternelle de papi , ce qui veut dire que celui ci a eu quatre oncles et tantes maternels, dont deux ont vécu assez longtemps pour qu’il les connaisse et dont nous n’avons jamais entendu parler.Etait-il lui même au courant?


Les naissances avant le mariage.
Celle que nous connaissons bien est celle de notre grand père André Paquet (6). Il est né effectivement sous le nom d’André Réchou le 1 mars 1899 son père est alors dit inconnu. Il sera légitimé à 10 mois lors du mariage de ses parents le 4 janvier 1900. Il aimait dire qu’il avait assisté au mariage de ses parents, souvenir qu’il n’avait que vaguement et c’est en demandant son extrait de naissance pour son mariage qu’il s’en est rappelé.

De même Catherine Réchou(27)  (celle vu précédemment)  est née avant le mariage de ses parents:
« Le 19 decembre 1847 est comparu Catherine Bauté ( il s’agit de sa grand mère) blanchisseuse âgée de 59 ans domiciliée de cette commune et présente à l'accouchement nous a présenté Catherine fille de Jeanne Soulé ménagère âgée de 23 ans et de père inconnu» Elle sera reconnue et légitimée 2 mois plus tard le 6 février 1848 lors du mariage de ses parents

acte




De la même façon le couple Bertrand Paquet (96)-Marguerite Gatellié (97) reconnait et légitime lors de leur mariage une fille prénommée Françoise.Je n’ai trouvé aucune autre trace de cette enfant .Je ne sais pas où elle est née, ni quand et où elle serait décédée.

Pierre Darmagnac (232) aura un enfant né avant le mariage avec sa première épouse Marie Bellecave

Les naissances «précoces»
Parmi nos ancêtres quelques uns ont fait plus ample connaissance avant le mariage, avec à la clé des naissances «prématurées». Naissances qui surviennent entre deux et quatre mois après le mariage.
Du coté Fortabat nous avons Pierre Ducasse (20) grand père de notre grand mère Madeleine né trois mois après le mariage de ses parents, puis Dominica Hayet (91) née seulement après quatre mois du mariage de Jean Hayet(182) et Jeanne Lavocat(183)
Coté Paquet que ce soit Marthe Froment (49) ou Jeanne Rouet «mémé Ca»(15)   elles sont nées après trois mois alors que Jeanne Léglise  (125) née après tout juste deux mois de mariage.
Ces naissances prématurées peuvent surprendre. En fait selon les époques, les lieux et les milieux il était bon de savoir si l’épouse était féconde, essayer avant le mariage et épouser une femme enceinte c’était l’assurance d’une descendance.

Les naissances gémellaires
Les naissances gémellaires sont peu fréquentes et ce sont des grossesses à risques.
A l’heure actuelle le pourcentage de naissance gémellaires est estimé à 1% , et il semble que au cours des siècles passés il en ait été de même.
Encore maintenant ce sont des grossesses à risques en particulier à cause de la prématurité et du risque du trop grand développement de l’un des jumeaux par rapport à l’autre. Mais ces risques étaient plus importants avant. Nos aïeules quand elles faisaient partie des pauvres gens, devaient continuer à travailler, grossesse ou pas, dans des conditions physiques pénibles et quelque soit le temps. Les risques d’accouchement prématuré étaient donc accrus , des enfants naissants avant le huitième mois de grossesse avaient très peu de chance de survie. Ces femmes , qui pouvaient vivre dans des conditions misérables, avaient beaucoup de mal à nourrir deux enfants in utéro accentuant le risque de faire naitre des enfants chétifs. Une fois ces enfants mis au monde, il fallait les nourrir, et pour les mêmes raisons la mère n’avait pas toujours assez de lait pour les deux.
On voit donc souvent le décès des deux enfants dès la naissance, et l’on peut deviner surtout si l’écart avec un frère ou une soeur ainé est très court qu’il s’agit d’une trop grande prématurité. A coté de cela, on voit le décès d’un seul des deux enfants peu de jours après la naissance, et cela de façon plus fréquente  que dans une naissance unique.
Il y avait le risque pour les enfants mais aussi pour la mère, les accouchements pouvaient être longs, épuisants pour des organismes déjà fragilisés et là aussi le risque était accru.

Dans notre ascendance j’ai retrouvé neuf naissances gémellaires, dont deux concernent des Sosa. Elles sont également réparties entre les Fortabat et les Paquet

Jeanne Cazaubon (95) a pour frère jumeau Bernard .Ils sont tous les deux nés le jeudi 17 septembre 1767 à Saint Martin de Seignanx. Tous deux vont atteindre l’âge adulte. Jeanne décédera à seulement 40 ans en 1808 alors que Bernard lui survivra de presque 30 ans et décèdera en 1836. A noter que Bernard décèdera dans la même maison que sa soeur Jeanne , Bisquiort, où vit son beau-frère Jean Darrigues veuf de sa deuxième épouse ,et sa nièce Marthe Darrigues.
Quant à Magdeleine Tauzin (111) elle a une soeur jumelle Elizabeth dont on ne trouve ensuite aucune trace.

Si on regarde de plus près les autres jumeaux, on trouve 3 cas de figure.Les jumeaux ont une existence parallèle ( 1 seul cas), un des enfants décède précocement ( 4 cas) et enfin un des enfants n’est pas retrouvé (2 cas)

-Charles Darrigues (68) et Françoise Novion (69) ont deux garçons Jean et Bernard nés le 24/7/1771 dont le parcours sera parallèle.Ils se marieront à 1 an d’intervalle ,Jean décèdera en 1853 et Bernard en 1858. Il serait intéressant de savoir si ce sont des vrais jumeaux, malheureusement rien ne permet de le dire.

Louis Rouet (60) et Marie Floureck (61) ont deux filles ,Jeanne qui se marie à 30 ans et Marie décédée à seulement 10 jours.
Jean Lesca (224)et Charlotte Bouheben (225)  ont eux aussi deux filles, Jeanne Marie décédée a 21 mois et Marie qui vivra jusqu’à 81 ans
Jean Lapébie (78) et Marguerite Ducassou (79) auront un garçon Jean qui s’éteindra à 71 ans alors que sa petite soeur Jeanne ne vivra que jusqu’à 2 ans.
Quant à Bernard Labadie (118) et Anne Catherine Catihaut (119)  ils voient naitre un garçon et une fille   en 1786 à Saint Esprit. Jean Baptiste décède à 20 ans à Rochefort sur Mer alors qu’il est militaire incorporé, Etiennette sa soeur jumelle meurt à Tarnos à 3 ans.


Paul Junca (162)et Marie Lauga (163)  auront deux garçons nés le 25/5/1772 , Arnaud que l’on suit de Saint Martin de Seignanx à Saint Esprit au cours de ses quatre mariages et qui finira son existence à Benesse alors que l’on perd la trace de son frère Daniel.

Quant a Jeanne Pinaqui (255) elle a avec Jean Ducassou (254) des jumeaux Pierre et Marie comme sa soeur prénommée également Jeanne ,mariée avec Jean Léglise et qui prénomme aussi ses jumeaux Pierre et Marie.J’ai d’ailleurs longtemps confondu ces deux Jeanne.Marie Ducassou se mariera en 1835 mais je ne trouve plus de trace de Pierre

Il n’y a donc que deux cas où les deux enfants vont arrivés ensemble à l’âge adulte

20 décembre 2019

Liste d'ascendance -10 générations

Sur ce document apparait la liste de mes ascendants trouvés sur 10 générations . On peut voir quand les dates et lieux de naissances,mariages et décès sont connus et quand ils ne le sont pas.

Liste_d_ascendance_de_FORTABAT_Isabelle

19 décembre 2019

Arbre Paquet

Paquet

L'arbre s'arrete à la 8eme génération pour plus de lisibilité

Pour mieux lire cliquer sur Paquet

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